De : Le Colonel
Hier, j'ai bouclé mes 44 kms de vélo en 01:32:28. Soit un peu plus d'une minute de moins que mon temps habituel. J'ai été d'une facilité déconcertante.
En effet, au sortir de Milly-la-Forêt, je chope en visuel un peloton d'environ 10 bonhommes. Je rentre en mode "Tour de France" et me fixe pour objectif de les rattraper. C'est chose faite peu de temps après.
Je leur "suce" la roue pour me voir taper un 35 km/h de moyenne sans aucune difficulté. Je pète une forme pas possible et me demande si je les bouffe...
La question se règle quelques minutes plus tard quand un autre petit peloton d'une quinzaine de mecs nous double.
En fin stratège que je suis, je leur emboite le pas et dépose sur place le premier petit peloton pour coller à l'autre.
Là, pareil, je suis fastoche, on tape un petit 36 km/h de moyenne. Je vais très bien. C'est dingue l'effet entraînant que peut avoir un peloton.
Hop, on tourne à gauche direction Forges et Fleury en Bière. Les gugus attaquent, relancent au sortir du virage. "Oh les petites salopes" me dis-je dans ma tête.
Je suis définitivement en mode "course" et me mets en danseuse pour relancer à mon tour. On traverse Fleury et je les dépose ! Pour recoller à un autre petit peloton.
Ce dernier m'a bien fait rire.
On parlait du monde de la course à pied, et bien le monde du bicloune sur route, c'est un peu pareil. Il faudrait faire un texte dessus.
En fait, en peloton, les mecs ont leur propre langage et leurs propres gestes.
Le mec en tête prévient les autres gars derrière des difficultés en poussant des cris. Exemple :
"DDDROITTTE !" : ca veut dire qu'il y a un obstacle à droite, on un virage serré à droite. Bref, il se passe un truc à droite.
Puis ça fait comme le téléphone arabe, tout le monde crie « DDRROIITE » pour prévenir les mecs derrière, jusqu'à la fin du peloton.
Et en fin de peloton, il y a qui ? Y a bibi !!
Et bibi, il a explosé de rire en voyant tout ça et en se disant que ça servait à rien que je gueule parce qu'il n'y avait plus personne derrière moi.
Sauf que....
A un moment donné, le gars de devant gueule OUUUOP !
Et tout le monde s'est mis à brailler des OUUUOP !, OUUUOP !, OUUUOP ! de partout.
Et OUUUOP, ça veut dire "dos d'âne".
Autant, je n'avais pas pris part en gueulant au début les divers et variés DDROIITE, GAUUUCHE, PLAAAQUE (NDLR : ça veut dire plaque d'égout), autant là, le coup du dos d'âne en criant OUUUOP, je ne pouvais pas le laisser passer.
J'ai donc gueulé un énorme et enthousiaste OUUUOP ! qui m'a surpris moi même et m'a beaucoup fait rire.
Ca y est, j'étais dedans, j'étais dans le monde du cyclisme en moule-burne.
Et vas-y que je te gueulais les DROIITE ! TROTTOIIIIRRR ! PLAQQQUUUUE ! avec un enthousiasme non contenu. Je m'éclatais.
Puis une idée m'est venue quand, au début d'une ligne droite, j'aperçois tout au bout un petit bois.
Je me suis dit "Tiens, et si je criais PUUUUTTTTE ! Ils vont tous s'arrêter au niveau du bois et hop, je les double ces gros cons vu qu'ils obéissent au doigt et à la voix !"
Bon, bien sûr, je n'ai pas osé mais l'idée m'a fait poiler. Je le tenterais peut être un jour.
Franchement, j'ai pris beaucoup de plaisir à rouler avec des mecs comme ça, ils avaient tous entre 25 et 50 ans et participaient à une sorte de grosse sortie interclub. Leur parcours passait par une partie du mien.
Bref, je me suis bien fendu la poire.
Hier, j'ai bouclé mes 44 kms de vélo en 01:32:28. Soit un peu plus d'une minute de moins que mon temps habituel. J'ai été d'une facilité déconcertante.
En effet, au sortir de Milly-la-Forêt, je chope en visuel un peloton d'environ 10 bonhommes. Je rentre en mode "Tour de France" et me fixe pour objectif de les rattraper. C'est chose faite peu de temps après.
Je leur "suce" la roue pour me voir taper un 35 km/h de moyenne sans aucune difficulté. Je pète une forme pas possible et me demande si je les bouffe...
La question se règle quelques minutes plus tard quand un autre petit peloton d'une quinzaine de mecs nous double.
En fin stratège que je suis, je leur emboite le pas et dépose sur place le premier petit peloton pour coller à l'autre.
Là, pareil, je suis fastoche, on tape un petit 36 km/h de moyenne. Je vais très bien. C'est dingue l'effet entraînant que peut avoir un peloton.
Hop, on tourne à gauche direction Forges et Fleury en Bière. Les gugus attaquent, relancent au sortir du virage. "Oh les petites salopes" me dis-je dans ma tête.
Je suis définitivement en mode "course" et me mets en danseuse pour relancer à mon tour. On traverse Fleury et je les dépose ! Pour recoller à un autre petit peloton.
Ce dernier m'a bien fait rire.
On parlait du monde de la course à pied, et bien le monde du bicloune sur route, c'est un peu pareil. Il faudrait faire un texte dessus.
En fait, en peloton, les mecs ont leur propre langage et leurs propres gestes.
Le mec en tête prévient les autres gars derrière des difficultés en poussant des cris. Exemple :
"DDDROITTTE !" : ca veut dire qu'il y a un obstacle à droite, on un virage serré à droite. Bref, il se passe un truc à droite.
Puis ça fait comme le téléphone arabe, tout le monde crie « DDRROIITE » pour prévenir les mecs derrière, jusqu'à la fin du peloton.
Et en fin de peloton, il y a qui ? Y a bibi !!
Et bibi, il a explosé de rire en voyant tout ça et en se disant que ça servait à rien que je gueule parce qu'il n'y avait plus personne derrière moi.
Sauf que....
A un moment donné, le gars de devant gueule OUUUOP !
Et tout le monde s'est mis à brailler des OUUUOP !, OUUUOP !, OUUUOP ! de partout.
Et OUUUOP, ça veut dire "dos d'âne".
Autant, je n'avais pas pris part en gueulant au début les divers et variés DDROIITE, GAUUUCHE, PLAAAQUE (NDLR : ça veut dire plaque d'égout), autant là, le coup du dos d'âne en criant OUUUOP, je ne pouvais pas le laisser passer.
J'ai donc gueulé un énorme et enthousiaste OUUUOP ! qui m'a surpris moi même et m'a beaucoup fait rire.
Ca y est, j'étais dedans, j'étais dans le monde du cyclisme en moule-burne.
Et vas-y que je te gueulais les DROIITE ! TROTTOIIIIRRR ! PLAQQQUUUUE ! avec un enthousiasme non contenu. Je m'éclatais.
Puis une idée m'est venue quand, au début d'une ligne droite, j'aperçois tout au bout un petit bois.
Je me suis dit "Tiens, et si je criais PUUUUTTTTE ! Ils vont tous s'arrêter au niveau du bois et hop, je les double ces gros cons vu qu'ils obéissent au doigt et à la voix !"
Bon, bien sûr, je n'ai pas osé mais l'idée m'a fait poiler. Je le tenterais peut être un jour.
Franchement, j'ai pris beaucoup de plaisir à rouler avec des mecs comme ça, ils avaient tous entre 25 et 50 ans et participaient à une sorte de grosse sortie interclub. Leur parcours passait par une partie du mien.
Bref, je me suis bien fendu la poire.
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