mercredi 2 juillet 2008

La Génèse


De : Jack

Bon les connards.

Un fait établi est que nous nous emmerdons royal dans nos métiers de buroliers.

Il faut absolument qu'on se sorte les doigts du cul et qu'on prenne nos ordis achetés par Massif Bobby pour écrire quelque chose.

Une pièce de théâtre, un one man show (joué par le Colonel ou Jean Pierre), un livre, une encyclopédie... Enfin n'importe quoi tant qu'on n’aura pas à se lever pour aller derrière un PC et faire croire qu'on kiffe notre race. Alors que le seul moment où un tel phénomène arrive est quand on lit nos mails.

VIVE L'ECRITURE... !!!

De : Le Colonel

J'en suis.

De : AK47

Moi je dis que t’es pas encore assez fou pour quitter ton taf de contrôleur de gestion pour être artiste. C’est le grand écart. Tu te rangeras très vite à l'argument financier.

Ecrire ? Tu peux déjà le faire de ton temps-libre, le week-end, etc. T'essayes et tu vois ce que ça donne.

Si on arrête de bosser et qu'on est tous devant nos PC chez nous, on aura peut-être moins de trucs à se raconter vu qu'on parle beaucoup du boulot, des transports...

M'enfin, l'utopie est plaisante. Je me vois bien sur ma terrasse au soleil avec un PC portable (offert par Bobby)...

De : Jack

Je me vois aussi très bien, me levant à pas d'heure, allumer mon MacBook (dans les films, tous les écrivains ont des Mac). Me poser devant, un café à la main (désolé, j'adore le café avec ou sans connard autour à qui raconter ta vie. Même, seul chez moi, le week-end, je prends du café le matin) et commencer à enchaîner les mots, les phrases, les paragraphes, les chapitres.

Enfin, non. Ca serait surtout deux mots. Je me dirais alors que c'est vraiment trop chim. Que je devrais aller prendre un autre café, me vider l'esprit et reprendre plus tard. Je me connecterais donc à internet, lirais vos conneries et serais beaucoup plus inspiré...

J'viens de me relire : j'ai rien compris.

De : Le Colonel

Ouais puis après tu prends du recul. Mais ça t'avance à quoi ? Peut être que dans ce cas là, effectivement tu peux pousser certaines limites. Et tu reprends un café.

Et les mails de tes amis feront que, oui, tu pourras avancer. Sans contre coup.

(Celui qui pige ce que je viens d'écrire, je lui offre des prunes à Noël)

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