De : Jean-Pierre
Le métro ça m’énerve. Ce n’est pas tant le métro par lui-même qui m’énerve mais les gens qui l’empruntent.
Petit historique :
En 2004, lorsque je prenais le fameux météor ligne 14, j’étais tout seul à l’intérieur, je pouvais à n’importe quelle heure de la journée choisir ma place.
En 2006, les places assises ont disparu mais je pouvais toujours rentrer dans les rames sans me faire pousser.
En 2008, les problèmes commencent et ça m’énerve… Le métro est plein à craquer lorsqu’il arrive à gare de Lyon et il faut commencer à jouer des coudes pour trouver une place.
En 2010, c’est le bordel… Tu arrives sur le quai, après avoir slalomé entre 10 000 personnes. C’est noir de monde, tu es obligé de laisser passer 5 métros pour pouvoir te retrouver devant les portes. Pendant ce temps tu observes les gens et ils m’énervent. La RATP ironise pendant ce temps, en te passant le message suivant : « Mesdames, Messieurs, merci de vous repartir sur le quai… ». Mais trou du cul, descends donc sur le quai, tu verras qu’il n’y a pas de place pour se répartir… Oh putain, il m’énerve ce gars. Tu arrives enfin devant la porte, les quelques personnes civilisées qui t’entourent forme une haie d’honneur pour accueillir les passagers qui descendent du métro…et au moment où les portes s’ouvrent, il y a là, une vieille bourgeoise endimanchée avec sa grosse valise jaune qui double tout le monde, roule sur nos souliers et bloque la sortie. Ce type même de femme qui se plaint que les jeunes n’ont plus d’éducation… ça m’énerve. Ensuite, tu te faufiles dans le métro en essayant de trouver la place stratégique : celle où tu pourras respirer, te tenir à une barre pour ne pas te vautrer, n’être pas trop loin d’une jolie fille, ne pas gêner la sortie des voyageurs et surtout te permettre de sortir à ta station. Donc là tu patientes et plus tu t’approches de ton arrêt, plus tu stresses. Car la ligne 14, ne t’offre que 20 sec pour descendre du métro. 20 sec, c’est largement suffisant lorsqu’il est vide et devient vite trop juste lorsque 40 personnes sont devant la porte et ne veulent pas descendre pour te laisser passer, sans compter les 15 autres qui veulent entrer par la même porte durant ces 20 sec. Tu me diras, ils n’ont qu’à se répartir sur le quai… ils sont tellement bête ces usagers ! Ils m’énervent. LA RATP n’a pas compris qu’il serait bien d’adapter le temps d’ouverture des portes aux nombres de passagers… Il parait logique que l’affluence influence l’ouverture et la fermeture des portes, mais non et ça, ça m’énerve…
Donc, j’approche de Pyramide. Devant moi, une dame cherche à attraper son sac à terre mais le manque d’espace l’empêche de s’incliner. Elle décide d’attendre l’ouverture des portes. Le train arrive, les portes s’ouvrent et provoque le même effet qu’un coup de pistolet pour le départ du 100M. Alors que la rame entière était immobile, voila que les passagers s’activent, se bousculent et tentent de sortir le plus rapidement possible. Madame continue d’essayer de prendre son sac et elle m’empêche de passer, ça m’énerve. Monsieur ne lui laisse pas la possibilité de prendre son sac et lui passe devant, ça m’énerve. Une autre dame contemple la scène et fait une grimace énervée, ça m’énerve… Une autre voit que ça m’énerve, ça l’énerve et ça m’énerve… Derrière moi, on pousse pour sortir, il ne reste plus que 3 sec, ça m’énerve. La dame arrive enfin à ramasser son sac et prend son temps pour sortir, elle m’énerve. Je me glisse difficilement entre 2 personnes pour accéder à la sortie, ça les énervent… A peine un pied dehors qu’une horde de sauvage s’engouffre dans le métro au même moment où le Bip retentit, ils m’énervent… En même temps, je vois une jolie fille et décide d’accélérer le pas pour me retrouver juste derrière elle sur l’escalator, ça m’excite… Mais alors que j’atteins mon but, une vieille s’immisce entre nous, il ne me reste plus qu’à contempler un vieux cul tout flasque, ça m’énerve…
Non, vraiment, y a pas à dire, mais les transports en commun, ça m’énerve…
Le métro ça m’énerve. Ce n’est pas tant le métro par lui-même qui m’énerve mais les gens qui l’empruntent.
Petit historique :
En 2004, lorsque je prenais le fameux météor ligne 14, j’étais tout seul à l’intérieur, je pouvais à n’importe quelle heure de la journée choisir ma place.
En 2006, les places assises ont disparu mais je pouvais toujours rentrer dans les rames sans me faire pousser.
En 2008, les problèmes commencent et ça m’énerve… Le métro est plein à craquer lorsqu’il arrive à gare de Lyon et il faut commencer à jouer des coudes pour trouver une place.
En 2010, c’est le bordel… Tu arrives sur le quai, après avoir slalomé entre 10 000 personnes. C’est noir de monde, tu es obligé de laisser passer 5 métros pour pouvoir te retrouver devant les portes. Pendant ce temps tu observes les gens et ils m’énervent. La RATP ironise pendant ce temps, en te passant le message suivant : « Mesdames, Messieurs, merci de vous repartir sur le quai… ». Mais trou du cul, descends donc sur le quai, tu verras qu’il n’y a pas de place pour se répartir… Oh putain, il m’énerve ce gars. Tu arrives enfin devant la porte, les quelques personnes civilisées qui t’entourent forme une haie d’honneur pour accueillir les passagers qui descendent du métro…et au moment où les portes s’ouvrent, il y a là, une vieille bourgeoise endimanchée avec sa grosse valise jaune qui double tout le monde, roule sur nos souliers et bloque la sortie. Ce type même de femme qui se plaint que les jeunes n’ont plus d’éducation… ça m’énerve. Ensuite, tu te faufiles dans le métro en essayant de trouver la place stratégique : celle où tu pourras respirer, te tenir à une barre pour ne pas te vautrer, n’être pas trop loin d’une jolie fille, ne pas gêner la sortie des voyageurs et surtout te permettre de sortir à ta station. Donc là tu patientes et plus tu t’approches de ton arrêt, plus tu stresses. Car la ligne 14, ne t’offre que 20 sec pour descendre du métro. 20 sec, c’est largement suffisant lorsqu’il est vide et devient vite trop juste lorsque 40 personnes sont devant la porte et ne veulent pas descendre pour te laisser passer, sans compter les 15 autres qui veulent entrer par la même porte durant ces 20 sec. Tu me diras, ils n’ont qu’à se répartir sur le quai… ils sont tellement bête ces usagers ! Ils m’énervent. LA RATP n’a pas compris qu’il serait bien d’adapter le temps d’ouverture des portes aux nombres de passagers… Il parait logique que l’affluence influence l’ouverture et la fermeture des portes, mais non et ça, ça m’énerve…
Donc, j’approche de Pyramide. Devant moi, une dame cherche à attraper son sac à terre mais le manque d’espace l’empêche de s’incliner. Elle décide d’attendre l’ouverture des portes. Le train arrive, les portes s’ouvrent et provoque le même effet qu’un coup de pistolet pour le départ du 100M. Alors que la rame entière était immobile, voila que les passagers s’activent, se bousculent et tentent de sortir le plus rapidement possible. Madame continue d’essayer de prendre son sac et elle m’empêche de passer, ça m’énerve. Monsieur ne lui laisse pas la possibilité de prendre son sac et lui passe devant, ça m’énerve. Une autre dame contemple la scène et fait une grimace énervée, ça m’énerve… Une autre voit que ça m’énerve, ça l’énerve et ça m’énerve… Derrière moi, on pousse pour sortir, il ne reste plus que 3 sec, ça m’énerve. La dame arrive enfin à ramasser son sac et prend son temps pour sortir, elle m’énerve. Je me glisse difficilement entre 2 personnes pour accéder à la sortie, ça les énervent… A peine un pied dehors qu’une horde de sauvage s’engouffre dans le métro au même moment où le Bip retentit, ils m’énervent… En même temps, je vois une jolie fille et décide d’accélérer le pas pour me retrouver juste derrière elle sur l’escalator, ça m’excite… Mais alors que j’atteins mon but, une vieille s’immisce entre nous, il ne me reste plus qu’à contempler un vieux cul tout flasque, ça m’énerve…
Non, vraiment, y a pas à dire, mais les transports en commun, ça m’énerve…
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